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Docteur en histoire moderne et contemporaine de l’université de Poitiers en France, mes recherches portent sur les sociétés rurales africaines en situation de sédentarité et de migration internationale dans la longue durée. Mes zones d'études et de recherches sont essentiellement la ville de Bakel (Sénégal) et la région parisienne (France). Depuis octobre 2017, je suis professeur d’histoire-géographie à l'Académie de Créteil (France). Parallèlement à l’enseignement et à la recherche, je m’engage dans la vie associative. Je suis en effet le chargé de la communication de l'Association des Jeunes de Bakel en France et le président de la Commission scientifique de l'Association des Anciens de l'Ecole primaire Ibrahima Malal Diaman Bathily de Bakel (ex-école régionale).

La présentation orale de ma thèse le 20 septembre 2016 à l'Université de Poitiers (France)

Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs les membres du jury,

La thèse que j’ai l’honneur et le plaisir de présenter devant vous est intitulée « Bakel : trajectoires d’une ville de la moyenne vallée du fleuve Sénégal (XVIIe-XXIe siècle) ». Je tiens avant tout à vous remercier de l’intérêt que vous avez bien voulu porter à ce travail, en acceptant de prendre part à ce jury. Je remercie mes deux directeurs de thèses, les professeurs Ousseynou Faye et Patrick Gonin qui ont suivi ce travail du début jusqu’à la fin. Merci à M. Ismaila Ciss et Mme Odile Goerg qui ont accepté d’être les pré-rapporteurs de ce travail. Merci à Mme Nathalie Kotlok et M. Yann Scioldo-Zurcher avec qui j’ai eu des échanges informels aux activités scientifiques du Laboratoire Migrinter et de l’école doctorale SORG et qui ont accepté de participer à ce jury. Merci aux membres des Laboratoires Germes, du côté du Sénégal et Migrinter en France, où j’ai réalisé cette thèse. Je remercie également les parents, amis, collègues et autres connaissances qui sont venus assister à cette soutenance.

Ma présentation va se dérouler en cinq points. Le premier porte sur les raisons qui m’ont poussé à choisir un sujet sur Bakel ; le deuxième sera axé sur une présentation géographique de l’espace d’étude ; le troisième sur la démarche adoptée et les hypothèses émises ; le quatrième sur un exposé de mes résultats ; le cinquième point sur les difficultés rencontrées et les stratégies de contournement.

1-Construction de mon projet de thèse

Mon arrivée à Migrinter, en 2010, est plus liée à l’intérêt que j’avais pour la thématique des Migrations internationales qu’à un choix disciplinaire. Cet intérêt pour la question des migrations s’est déclenché à partir d’une expérience associative et professionnelle, à la suite d’un séjour en 2009 en Allemagne. À mon retour au Sénégal, j’ai consacré mes travaux sur « la migration dans le cercle de Bakel durant la période coloniale », sans écarter l’idée d’aller poursuivre mes études en France, chose qui se réalisa d’ailleurs en 2010. Après un Master 2 obtenu à Migrinter en 2011, ce qui m’intriguait était de savoir comment réaliser une thèse d’histoire sur des questions migratoires au Sénégal. En effet, une documentation livresque a révélé que l’essentiel des travaux sur des questions migratoires sur la région du fleuve Sénégal est plus traité par des géographes, des sociologues et des anthropologues.

Le déroulement de ce projet de thèse à Migrinter a ainsi eu une double incidence. La première est la prise en compte de la thématique de la migration dans mes recherches sur la région du fleuve Sénégal. Depuis les années 1960, nombreux ont été les travaux à être consacrés sur cette région. Et le dénominateur commun de ces travaux a été de s’inscrire dans des approches néocoloniale, communautaire et souvent ethnique. La seconde s’est expliquée par la nécessité d’inscrire l’approche urbaine dans mes recherches. En effet, dans le champ de l’historiographie africaine, la problématique de l’urbanisation a été bien étudiée, notamment des métropoles comme Dakar, Saint-Louis, Conakry, Abidjan, Nouakchott. Par contre, les trajectoires des petites villes sont peu explorées.

C’est ainsi que cette thèse prête l’attention aux « micro-territoires ». En d’autres termes, il s’agit de proposer une approche territoriale qui privilégie une variation d’échelles, c’est-à-dire centrée à la fois sur des individus, des fratries, des familles et des quartiers. La démarche méthodologique met l’accent sur les configurations, les expériences et les trajectoires. L’adoption de cette double approche théorique et méthodologique s’est renforcée avec la lecture de l’ouvrage de l’historien Paul-André Rosental (Les Sentiers invisibles…, 1999). S’inspirant de cet ouvrage, nous avons essayé de déconstruire la vision communautaire et la perspective ethnique notée sur l’histoire du pays et de la société soninké.

2-Présentation de mon terrain d’étude

Bakel est avant tout une ville carrefour à cheval entre le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Cette position remonte, dans le passé, à la place essentielle qu’elle a jouée dans le processus d’intégration sous-régionale, à travers d’abord le vaste territoire du Ghana, du Gadiaga et du Soudan français avant d’intégrer la colonie du Sénégal. Avec le découpage administratif amorcé au XIXe siècle, Bakel se retrouve à cheval entre le Goye supérieur, le Goye inférieur et le Boundou et devient une escale de traite et un chef-lieu de cercle jusqu’au début du XXe siècle. Depuis 1960, suite à l’indépendance du Sénégal, Bakel est érigée en commune de plein exercice, une décision politique qui n’a pas empêché l’accentuation des flux migratoires, notamment en direction de la France.

Une autre caractéristique de Bakel demeure sa position périphérique à l’échelle du Sénégal. Éloignée d’environ 700 kilomètres de Dakar et d’environ 550 kilomètres de Saint-Louis, Bakel se trouve pour l’essentiel à la marge des grandes villes du Sénégal. Les politiques de décentralisation enclenchées par l’État central sénégalais sont en cours depuis les années 1990 pour tenter de rétablir la place historique de cette région, de même l’idée de la régionalisation.

Bakel est également une ville marquée par une diversité ethnique (Soninké, les Peul, les Wolof, les Bambara, etc.). Le poids démographique de la ville a évolué de manière plus ou moins lente au fil des années. En 1988, Bakel avait respectivement une population de plus 7 000. En 2000, celle-ci se situe à environ 10 000 habitants. En 2007, Bakel est passée à environ 13 000 habitants. Selon les recensements de 2010, sa population est estimée à environ 15 000 habitants. Les Soninké y sont présentés comme des populations agricoles, les Peul s’adonnant à l’élevage, les Wolof et les Maure pratiquant le commerce et les Bambara s’activant à la pêche (Source Plan d’Investissement communal, 2005-2010).

Par ailleurs, Bakel dispose d’une dizaine de quartiers, une disposition qui est partagée entre d’une part une logique d’émigration (Modinkané et Yaguiné) et d’autre part une logique d’immigration (HLM, 1960 ; Bakecoura, 1970 et Daroussalam, sénégalo-mauritanien de 1989), etc.

3-Démarche, approches et hypothèses

La démarche adoptée dans ce travail est inspirée de la microhistoire. Il s’agit d’accorder la place à une historiographie africaine qui prend en compte les configurations, les expériences et les trajectoires des acteurs à l’échelle d’un « micro-territoire ». L’objectif est de se démarquer de la perspective ethnique et communautaire qui a longtemps dominé dans le champ des études sur les Soninké et cette région du fleuve Sénégal, en pensant l’évolution de la ville de Bakel au « ras-du-sol » (Jacques Revel, 1999). Pour cela, ce travail repose sur une diversité d’approches :

L’approche territoriale s’est retrouvée en premier rang comme un principe unificateur dans la restitution de l’histoire de Bakel. Il s’agit d’analyser les mécanismes de fabrique d’une identité territoriale dans le temps long. J’estime, à titre d’hypothèse, que la fabrique de l’espace urbain ne repose pas uniquement sur le poids des facteurs macroscopiques, mais celui-ci est porteur d’une pluralité d’identités inscrites tantôt dans des logiques de rupture et de continuité.

L’approche résidentielle interroge le poids de l’habitat (du quartier plus exactement) dans les expériences socio-politiques et professionnelles. En d’autres termes, qu’est-ce cela signifie par exemple le fait d’être né, d’avoir grandi, d’avoir fréquenté ou d’être socialisé dans un quartier ou dans un autre de Bakel ? L’hypothèse soutenue est qu’il existe un lien entre les expériences de socialisations des habitants d’un quartier et la trajectoire historique propre au quartier lui-même.

L’approche familiale, adossée sur des enquêtes orales, interroge les logiques de rupture et de continuité introduites dans l’espace familial, les capitaux propres aux familles identifiées et les stratégies que ces familles développent face aux évènements extérieurs. Ici, je défends l’hypothèse selon laquelle la famille ne constitue pas seulement un espace physique et démographique, mais elle subit aussi de formes de décompositions et de recompositions en fonction des situations historiques, tantôt dans une logique de désagrégation tantôt dans une logique de renforcement des liens de parenté.

L’approche générationnelle repose sur une reconstitution des généalogies de grandes lignées de Bakel dont l’existence remonte depuis la fondation de cette ville. À travers les expériences saisies dans les fratries, il s’agit d’interroger la nature et la place des réseaux de parenté en fonction des générations, les formes de mobilités à l’intérieur de chaque génération, le mode de distribution et de circulation des ressources au fil des générations et les influences qui s’exercent entre les générations. Car l’hypothèse défendue dans ce travail fait de la parenté à la fois un espace de solidarités et d’alliances, mais aussi de confrontation des ambitions et des projets.

Enfin, une approche individualisée qui interroge les expériences migratoires et sédentaires à l’échelle d’une ville. Il s’agit d’inclure les migrants et les « non-migrants » dans des configurations familiales, résidentielles sociales, villageoises et urbaines. L’hypothèse est formulée est que l’évolution de la ville secrète des formes de mobilités plus ou moins exceptionnelles et qui s’éloignent des expériences rurales et communautaires.

4-Résultats de la recherche

Il faut rappeler que lorsque j’ai commencé mes recherches sur Bakel, je m’étais inscrit dans une double perspective classique. D’une part, une perspective identitaire qui se limite l’analyse de la trajectoire historique de Bakel à celle des Soninké. D’autre part, je me suis placé dans une perspective marginale (inspirée de la théorie néocoloniale). Les résultats de mes travaux, en tout cas pour le cas de Bakel, nuancent à la fois l’homogénéité identitaire de cet espace, mais aussi la dimension marginale de ce territoire. La multiplication des échelles d’analyse de la trajectoire historique de la ville de Bakel, dans le temps long, à partir des configurations, des expériences et des trajectoires familiales a abouti à un certain nombre de résultats :

-Premièrement, l’analyse du peuplement ancien de Bakel montre, pour la période qui s’étend du XVIIe-XIXe siècle, à la place d’une superposition linéaire des différentes couches familiales et la suivie d’un modèle des Bathily, un jeu d’alliances et de compétitions (basé sur le clientélisme, l’adhésion et le rejet) entre les N’diaye (chefferie traditionnelle), les marabouts de Modinkané et les Français dont la finalité a été le marquage d’une identité territoriale. Et tout le long de cette période, ce jeu était dicté par une minorité wolof et non soninké.

-Deuxièmement, l’implantation des Français à Bakel installe une schéma réservant la logique dans la logique de peuplement. On assiste à une visibilité de l’espace colonial français et une invisibilité des territoires wolof (N’diayega) et soninké (Modinkané). Cet espace colonial français de Bakel, dont la fabrique remonte en 1818 avec la création du fort et du quartier de Guidimpalé en 1865 et auquel la chefferie traditionnelle s’est accommodée, va, après les évènements de 1886, réduire à néant les autres espaces (aménagements de rues, création du quartier Liberté en 1887, multiplication des maisons de commerce, etc.). Mais plus tard avec la mise en place du chemin de fer Dakar-Niger dans la première moitié du XXe siècle, le territoire colonial français de Bakel va connaitre une décadence sans précédent. Parallèlement, la structuration des familles de Modinkané a montré des signes de résistance identitaire (1886-1960).

-Troisièmement, après l’indépendance du Sénégal de 1960, l’analyse de la situation postcoloniale à Bakel montre que la mobilité comme la sédentarité sont toutes les deux porteuses d’indices de résistances, mais aussi de transformations. Autant, on peut soutenir que la migration internationale des certaines familles de Bakel (celles de Modinkané en particulier) vers la France comme étant une stratégie identitaire (nourrie par des réseaux de parenté), mais aussi comme un moyen d’échapper aux difficiles conditions de vie à Bakel. Autant, on peut souligner avec force que la sédentarité d’autres familles comme les N’diaye et les Cissé comme une stratégie de reconversion (liée à l’exercice de la chefferie villageoise et à la pratique de la mécanique) mais aussi comme la suite des possibilités qu’offre le capital colonial. Dès lors, le schéma que je propose pour Bakel (et qui est peut-être valable pour d’autres espaces ruraux sénégambiens), pour la période qui s’étend de 1960 aux années 1990, est celui qui lie l’environnement postcolonial à l’expérience coloniale, mais aussi aux trajectoires et aux expériences propres aux populations de Bakel, elles-mêmes. Un tel schéma s’éloigne et de la perspective communautaire et d’une opposition entre sédentarité et mobilité.

-Quatrièmement, telle que la ville de Bakel évolue aujourd’hui à l’heure de la mondialisation, et cela depuis les années 1990, du fait de la migration internationale, de la démocratisation du savoir religieux, de l’installation massive de groupes ethnoculturels, de l’introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication et des crises internes propres aux configurations des familles, une menace très lourde pèse sur cette part identitaire soninké de Bakel alors que d’autres catégories familiales s’affirment de plus en plus. Mais elle ne fait que confirmer la thèse que je défends qui est que Bakel remplit moins les conditions nécessaires pour être considérée comme un territoire entièrement soninké et il n’est pas exclu qu’une autre minorité (notamment wolof ou peul) puisse, dans le futur, affirmer son emprise sur les autres groupes dont le soninké au point de les réduire à néant comme on le note dans le champ religieux et commercial. Cependant, faut-il percevoir toujours ce changement urbain sous une double tension : celles de la rupture et de la résistance.

Finalement, comme nous venons de voir avec l’histoire de Bakel depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours, la « part soninké », chose que je ne nie pas, a été toujours prégnante dans cette ville, mais de manière faible (incarnée effectivement par le quartier Modinkané). Analysé sous l’angle des configurations, des expériences et des trajectoires familiales, résidentielles et urbaines, j’ai plutôt perçu la présence, l’identification et l’expression d’une identité éclatée à Bakel marquée par des logiques de négociations, de compétitions et de rejets. Cela montre qu’un territoire, loin de se fabriquer dans l’harmonie, évolue au gré des circonstances et peut porter des identités qui se chevauchent et qui entrent parfois en compétitions les unes des autres aboutissant tantôt à la visibilité des unes et à l’invisibilité des autres. En cela, Bakel est un cas d’école dans l’histoire des sociétés rurales sénégambiennes.

5-Difficultés et stratégies de contournement

La première difficulté est liée à la rareté de documents scientifiques sur la ville de Bakel. Il n’existe pratiquement aucun ouvrage sur cette ville et pas non plus de thèse. Cette rareté de documents écrits explique non seulement l’intérêt que j’ai porté aux sources orales, mais aussi de l’orientation micro-analytique de nos données. Ce souci du détail et de la profondeur, propre à la démarche micorhistorique, justifie le déséquilibre entre les sources de première main et celles dites de seconde main. J’ai tenté de combler la carence d’une documentation livresque, importante pour dresser un bilan historiographique, par une multiplication des récits oraux à l’échelle locale.

La deuxième difficulté, d’ordre méthodologique, est relative à l’expérience de mener une étude sur sa communauté (ou ville). Un travail de recherche, c’est aussi un travail de longue durée non seulement entre les livres, mais aussi sur le terrain. Au Sénégal comme en France, il m’a fallu beaucoup de temps et surtout de la patience pour négocier avec les codes sociaux, les clichés ethniques, les crises intergénérationnelles, la langue, les intimidations, les menaces, etc. D’ailleurs, cette posture de chercheur de l’intérieur s’est agrippée à la retranscription des entretiens du Soninké au Français. Dans certains cas, j’ai tantôt pris en compte l’environnement de l’entretien ainsi que le ton et l’accent sans modifier le style, tantôt modifier la forme des entretiens et l’adapter à un style grammatical plus correct.

Le troisième écueil est d’ordre théorique et est relatif à l’articulation des échelles d’analyse dans une séquence longue (XVIIe-XIXe siècles). Il est vrai que le choix de foisonner les indicateurs pour passer du local à l’international dans une dynamique historique d’ensemble n’a pas été une tâche simple, mais ce fut un pari édifiant et éclairant dans la réalisation de ce travail.

En toute évidence, cette thèse n’a pas la prétention d’avoir résolu toutes les questions soulevées encore moins d’explorer toutes les pistes dégagées. Elle s’est constamment heurtée à un déficit de sources et parfois à une absence de moyens matériels, ce qui m’a empêché de renforcer certains arguments et positions défendues dans ce travail.

Je conclurais cet exposé par trois éléments :

Le premier est de souligner avec force qu’effectivement l’histoire de Bakel fait tache d’huile dans ce vaste territoire qualifié de « pays soninké ». La démarche micro-analytique, fondée sur les expériences individuelles, familiales et résidentielles, révèle ainsi les limites de la vision communautaire conçue sur les sociétés rurales de la vallée du fleuve Sénégal, éclaire la confusion entre l’identité territoriale et l’identité ethnique et dévoile la pertinence théorique et méthodologique d’étudier les « micro-territoires ».

Le deuxième élément est que la trajectoire historique de la ville de Bakel, prise au « raz-du-sol » (Jacques Revel, 1997), remet littéralement en cause la perspective nationaliste qui attribue l’avancée ou la régression de cette ville à des phénomènes extérieurs dont la colonisation, l’échec des politiques publiques avec l’État postcolonial, la migration ou la mondialisation. Pourtant, l’issue de ce travail montre des clivages socio-culturels internes patents.

Au-delà de la présence de certains termes malheureux dans ce travail, cette aventure s’avère être stimulante en termes d’expérience scientifique, mais aussi à travers les débats qu’elle a suscités avec mes lecteurs et de manière générale le « public soninké » qui me reproche de vouloir sortir Bakel du « territoire soninké ». J’attends bien ce reproche. Curieusement, ce même public dans un contexte différent remet en cause l’identité soninké de Bakel, comme ce fût le cas lors du « tournoi de foot soninké d’août 2016 à Paris », puisque les joueurs de Bakel avaient des origines géographiques et ethniques diverses. De ce point de vue, le passé et le présent sont tous les deux têtus. Car si mon travail part du passé pour éclairer le présent, ironie du sort, ce tournoi de foot a montré que le présent informe également ce qu’a été le passé.

Voilà grosso modo les éléments de réflexion que j’ai voulus partager avec vous.

Je vous remercie de votre attention et je suis prêt à engager la discussion avec vous.

Saliou Dit Baba DIALLO, Université de Poitiers, le 20 septembre 2016.

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T
Félicitations pour cette thèse armée de cultures et de réflexions scientifiques. Comme tu le dis ce travail trace un début de l'histoire de BAKEL avant l'arrivée des colons dans cette ville. C'est un support qui permettra à qui voudra continuer ou voudra retracer l'histoire de BAKEL ou l'histoire de la zone dite Soninké au Sénégal. Le travail n'est pas clos et tout n'est pas soulevé sur l'histoire de cette ville plus que bicentenaire BAKEL. Merci Docteur S B Diallo.
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N
Tout mes félicitations et du courage
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